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Un monde en noir et blanc
10 mai 2011

Le vertige du progrès de Carl Ludwig Achaz-Duisberg (Arte - 31 mai 2011 à 1h45)

Les_vertiges_du_progr_s

Arte proposera le 31 mai prochain une perle rare de l'histoire du cinéma, Le vertige du progrès (Sprengbagger 1010), unique réalisation de Carl Ludwig Achaz-Duisberg, fils du capitaine d'industrie Carl Duisberg. Ce mélodrame illustrant le conflit entre la nature et la technique, réunit quelques grands noms du cinéma allemand de l’époque, dont la star de Metropolis, Heinrich George, dans le rôle d’un industriel sans scrupule, ou encore Gertrud Arnold, l’interprète de la reine Ute dans Les Nibelungen. A noter qu’il s’agit de l’une des rares œuvres du muet dont la musique originale a été conservée.

Synopsis - Un ingénieur met au point une gigantesque excavatrice qui permet d'extraire d'énormes quantités de lignite en un temps record. Peu avant l'achèvement de son engin, il prend des vacances à la campagne, dans sa région natale. Dans ces terres reculées, où les hommes vivent encore en harmonie avec la nature, il découvre un gisement de lignite et décide d'y déployer sa machine. Celle-ci commence bientôt son œuvre destructrice, dont la nature fera les frais.

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Commentaires
F
Très belle surprise que la découverte du "Vertige du progrès", tout à fait dans l'esprit de l'époque, et en particulier de la veine écolo-romantique du cinéma allemand, où le retour à la nature s'oppose à la civilisation urbaine et à la tyrannie croissante des machines. On songe bien sûr à "metropolis" , à certains films de montagne de Leni Riefenstahl, ou encore à "L'Aurore" de Murnau, mais aussi à "À nous la liberté!" de René Clair.
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